Immunoglobulin genes in Andalusia (Spain). Genetic diversity in the Mediterranean space

Abstract

Andalusia is the most densely populated region of Spain since ancient times, and has a rich history of contacts across the Mediterranean. Earlier studies have underlined the relatively high frequency of the Sub-Saharan GM 1,17 5* haplotype in western Andalusia (Huelva province, n = 252) and neighbouring Atlantic regions. Here, we provide novel data on GM/KM markers in eastern Andalusians (n = 195) from Granada province, where African GM*1,17 5* frequency is relatively high (0.044). The most frequent GM haplotypes in Andalusia parallel the most common in Europe. Altogether, these data allow us to gain insight into the genetic diversity of southern Iberia. Additionally, we assess population structure by comparing our Iberian samples with 41 Mediterranean populations. GM haplotype variation across the Mediterranean reflects intense and complex interactions between North Africans and South Europeans along human history, highlighting that African influence over the Iberian Peninsula does not follow an isotropic pattern.

L’Andalousie est, depuis l’Antiquité, la région d’Espagne la plus peuplée ; elle a une riche histoire de contacts dans la Méditerranée. Les premières études ont souligné la relative haute fréquence de l’haplotype sub-saharien GM*1,17 5* dans l’Andalousie occidentale (province de Huelva, n = 252) et les régions atlantiques voisines. Dans ce travail, nous apportons de nouvelles données sur les marqueurs GM/KM en Andalousie orientale (n = 195), province de Grenade, où l’haplotype africain GM*1,17 5* a une fréquence relativement élevée (0,044). Les haplotypes GM les plus fréquents en Andalousie sont aussi les plus communs en Europe. Ces données dans leur ensemble constituent un nouvel apport à la diversité génétique de la partie sud de la péninsule Ibérique. De plus, nous comparons la structure de nos populations ibériques avec celle de 41 populations méditerranéennes. La variation des haplotypes GM en Méditerranée reflète d’intenses et complexes interactions entre les populations nord-africaines et sud-européennes, soulignant, en outre, que l’influence africaine dans la péninsule Ibérique n’est pas homogène.