Mythe et transcendance dans la littérature française du XXe siècle

Abstract

Ni Sartre ni Simone de Beauvoir ne sont des écrivains intéressés par la mythologie. "Les Mouches" est un drame existentialiste profondément antimythologique: Oreste se déclare un homme sans Dieu. "Le Deuxième Sexe" ne retient des mythes que sa composante sociale, qui se révèle mystificatrice. Sans un Dieu antérieur à l’homme, une nature humaine mythique est difficilement soutenable. Le cas du personnage de Marguerite Yourcenar ("Clytemnestre ou le crime") et de Simone Bertière ("Apologie pour Clytemnestre") est nettement inverse. Clytemnestre se défend et refuse sa culpabilité précisément parce qu’elle est convaincue de la réalité transcendante de l’accusation. Le désaccord formel avec l’approbation des dieux devient la plus grande preuve de sa transcendance.

Ni Sartre ni Simone de Beauvoir son escritores interesados en la mitología. "Les Mouches" es un drama existencialista profundamente antimitológico: Orestes se declara un hombre sin Dios. "El segundo sexo" retiene los mitos solamente su componente social, que demuestra ser mistifying. Sin un Dios anterior al hombre, una naturaleza humana mítica es difícil de sostener. El caso del personaje de Marguerite Yourcenar ("Clytemnestre o el crimen") y Simone Bertière ("Apologie pour Clytemnestre") es claramente lo contrario. Clytemnestre se defiende y rechaza su culpa precisamente porque está convencida de la realidad trascendente de la acusación. El desacuerdo formal con la aprobación de los dioses se convierte en la mayor prueba de su trascendencia.

Sartre’s “Les Mouches” and Simone de Beauvoir’s “Le Deuxième Sexe” are antimythological works. Where there is no transcendence, there cannot be neither mythical drama nor mythical essay. However, Yourcenar’s “Phèdre” and S. Bertière’s “Apologie pour Clytemnestre” are authentic mythical works: their heroines’ disagreement with the will of gods proves that they are well aware of the divine transcendence of gods.