Foraminifers and calcareous algae in Brigantian rocks as guides for the recognition of the Viséan-Serpukhovian boundary interval of Morocco
Loading...
Official URL
Full text at PDC
Publication date
2023
Advisors (or tutors)
Editors
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Muséum national d'Histoire naturelle
Citation
Abstract
Revision of foraminifers, algae and problematic algae of well-known late Viséan formations in the Jerada syncline in the Eastern Meseta, Azrou-Khenifra Basin in the Central Meseta and Oued Cherrat in the Western Meseta, suggests that the recognition of the chronostratigraphic units within this period lacks most of the foraminiferal markers in the Western European foraminiferal biozonations. Many taxa recorded in the Moroccan Meseta are considered as late Asbian guides in Western Europe, but in the Meseta, they are first recorded in the early Brigantian. Although some foraminiferal taxa are proposed as guides for the early Brigantian in Morocco, this substage is far more easily recognized by the algal and problematic algal assemblages. In contrast, the late Brigantian, and thus, the equivalent to the lower part of the Serpukhovian, is recognized by typical foraminifers that have been also recorded in Western Europe. Moreover, the algae do not display any significant change at this level. The unusual and unrepresentative foraminiferal assemblages recorded from the Brigantian in Morocco, suggest that most of the numerous outcrops and sections ascribed to the late Asbian in the literature should be revised because, as is demonstrated in a few cases in this study, those outcrops probably belong to younger Brigantian chronostratigraphic units.
Une révision des foraminifères, des algues et des algues problématiques dans les formations bien connues du Bassin de Jérada (Méséta orientale), du Bassin d’Azrou-Khenifra (Méséta centrale) et de l’Oued Cherrat (Méséta occidentale), révèle que l’identification des unités chronostratigraphiques durant le Viséen supérieur est rendue difficile par l’absence fréquente des foraminifères-guides dont on dispose dans les biozonations d’Europe occidentale. La plupart des taxons trouvés dans la Méséta marocaine pourraient être considérés comme des guides de l’Asbien supérieur, tels qu’en Europe occidentale, mais dans la Méséta ils ne se rencontrent qu’au cours du Brigantien inférieur. Bien que des foraminifères aient été proposés comme guides du Brigantien inférieur au Maroc, ce sous-étage se caractérise plus aisément par les assemblages d’algues et d’algues problématiques. Au contraire le Brigantien supérieur, et donc la base du Serpukhovien, est facilement reconnaissable grâce à des foraminifères qu’on trouve aussi en Europe occidentale, alors que les algues ne montrent aucun chan-gement significatif durant cette période. Les associations typiques et atypiques de foraminifères qu’on trouve au Brigantien incitent à penser que nombre de coupes et d’affleurements attribués à l’Asbiensupérieur, dans la littérature marocaine, sont à reviser, car, comme cela est prouvé en quelques caspar cette étude, de tels affleurements pourraient appartenir à des unités chronostratigraphiques plusrécentes du Brigantien.
Une révision des foraminifères, des algues et des algues problématiques dans les formations bien connues du Bassin de Jérada (Méséta orientale), du Bassin d’Azrou-Khenifra (Méséta centrale) et de l’Oued Cherrat (Méséta occidentale), révèle que l’identification des unités chronostratigraphiques durant le Viséen supérieur est rendue difficile par l’absence fréquente des foraminifères-guides dont on dispose dans les biozonations d’Europe occidentale. La plupart des taxons trouvés dans la Méséta marocaine pourraient être considérés comme des guides de l’Asbien supérieur, tels qu’en Europe occidentale, mais dans la Méséta ils ne se rencontrent qu’au cours du Brigantien inférieur. Bien que des foraminifères aient été proposés comme guides du Brigantien inférieur au Maroc, ce sous-étage se caractérise plus aisément par les assemblages d’algues et d’algues problématiques. Au contraire le Brigantien supérieur, et donc la base du Serpukhovien, est facilement reconnaissable grâce à des foraminifères qu’on trouve aussi en Europe occidentale, alors que les algues ne montrent aucun chan-gement significatif durant cette période. Les associations typiques et atypiques de foraminifères qu’on trouve au Brigantien incitent à penser que nombre de coupes et d’affleurements attribués à l’Asbiensupérieur, dans la littérature marocaine, sont à reviser, car, comme cela est prouvé en quelques caspar cette étude, de tels affleurements pourraient appartenir à des unités chronostratigraphiques plusrécentes du Brigantien.