La ville en tant que corps : métaphores corporelles de l’espace urbain
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Publication date
2011
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Publisher
Presses Sorbonne Nouvelle
Citation
Peñalta Catalán, Rocío (2011): «La ville en tant que corps : métaphores corporelles de l’espace urbain», Trans: Revue de littérature genérale y comparée, n.º 11, pp. 1-12. https://doi.org/10.4000/trans.454
Abstract
Une des métaphores classiques consiste à comparer la ville au corps, à un organisme vivant. La ville est, en effet, un être vivant qui grandit, change, se modifie en fonction des événements historiques, sociaux, politiques, culturels, etc. Ainsi, plusieurs noms et qualificatifs du domaine de l’anatomie humaine sont appliqués à la ville, comme par exemple «le cœur» de la ville, «le centre névralgique»; «les artères»; les parcs, jardins et espaces verts deviennent «les poumons» de la grande ville; et le marché, d’après le titre du roman d’Émile Zola, devient Le Ventre de Paris. Quelques sémioticiens, comme Roland Barthes ou Italo Calvino, font allusion à cette conception de la ville en tant qu’être vivant. D’autre part, la métropole postmoderne apparaît comme un espace déshumanisé, un lieu dépourvu d’affectivité, qui a perdu sa signification anthropologique, ce qui est à l’origine du terme «non-lieu» de Marc Augé.