Política social neoliberal ante la estigmatización: la promoción de la empleabilidad y el emprendimiento de los "jóvenes de los suburbios" en la región de París
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Publication date
2025
Defense date
2024
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Universidad Complutense de Madrid
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La neoliberalización de la política social ha irrumpido en lo que se conoce como el “problema de los suburbios” en Francia. Nos encontramos aquí con diversas medidas de respuesta al desempleo, que no buscan sin embargo medir sus efectos en términos de creación de puestos de trabajo. En parte ello puede deberse a que estas medidas tienen también fines de transformación dela subjetividad de sus destinatarios, lo que se espera que tenga un efecto de reducción del desempleo. Así, estas medidas redefinen discursivamente el “problema de los suburbios” en términos neoliberales. Los jóvenes categorizados como “jóvenes de las cités” son acusados de holgazanería, lo que se añade a los estereotipos que ya pesaban previamente sobre ellos; además seseñala a los desempleados de los barrios Politique de la Ville que está en su mano crear su puesto de trabajo. La promoción del emprendimiento busca “sembrar el deseo” de crear una empresa, y los concursos de emprendedores de los barrios de la Politique de la Ville son un instrumento para generar deseo. Incluso si los emprendedores no consiguen crear una empresa viable, se espera quelas medidas de promoción del emprendimiento incrementen su empleabilidad y provoquen un cambio de mentalidad. Una vez que se lanzan a la creación de empresa, los portadores de proyecto se encuentran con una transferencia de riesgo por parte del Estado y experimentan la «gestión del riesgo» de las asociaciones que deben «acompañarles» en su iniciativa de creación de empresa.
La néolibéralisation de la politique sociale a fait irruption sur ce qu'on appelle le “problème des banlieues” en France. Nous rencontrons ici de différentes mesures de réponse au chômage qui ne comprennent pourtant pas une évaluation de leurs effets en termes de création d'emploi. Cela tient en partie au fait que ces mesures visent également à transformer la subjectivité de leur public cible, ce qui est censé avoir à son tour un effet de réduction du chômage. Dans ce sens, ces mesuresre définissent discursivement le “problème des banlieues” dans des termes néolibéraux. Les jeunes classés comme “jeunes des cités” sont ainsi facilement accusés de glandouille, une accusation qui s'ajoute aux stéréotypes préalables sur eux. Les chômeurs des quartiers Politique de la Ville reçoivent le message qu'il est à eux de créer leur propre poste de travail. La sensibilisation à l'entrepreneuriat cherche à “semer l'envie d'entreprendre” et les concours pour les entrepreneurs des quartiers Politique de la Ville sont un outil pour générer ce désir. Quand les entrepreneurs ne parviennent pas à créer une entreprise viable, on attend quand même que les mesures de promotion de l'entrepreneuriat augmentent leur employabilité et provoquent un changement de mentalités. Une fois qu'ils se lancent dans la création d'entreprise, les porteurs de projet font l'expérience d'un transfert du risque de la part de l'État et sont soumis à la “gestion du risque” des associations qui doivent les “accompagner” dans leur initiative de création d'entreprise.
Description
Tesis inédita de la Universidad Complutense de Madrid, Facultad de Ciencias Políticas y Sociología, leída el 25/11/2024